dimanche 13 mars 2011

Lettre à un ex-pédié écrit le 20 juin 2008

Sourire glacé, ton souffle se promène entre mes molaires, mes dents, vestiges d’une hégémonie passée, d’un sourire mort.

Mort lente, suffocation irrémédiable, tes mots tels des ricochets sont venus se heurter à mes crocs.

Crocs, fracassés par le souvenir de ta peau nue, de ton effluve, pénétrante odeur âcre et à la fois sublime.

Sublime masochisme que de t’aimer. Mon âme toute entière crie ton nom.
Les traces de tes doigts sur mon corps, sont comme intactes, indélébiles.

Indélébile est notre histoire inégalée, des années d’un amour désabusée. Mon désir est devenu aphasique, anesthésié par ton inimitié.

Inimitié corporelle, je vais laisser tes phéromones atterrir sur le corps d’autres, d’inconnues, je vais laisser ton image chimérique se désagréger dans la stratosphère.
En guise d’adieu je te laisse nos réminiscences et je garde ton âme, désormais prisonnière de mon cœur.

Cœur émietté : Adieu

Adieu

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